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allenkune

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Luis respire difficilement, ses lèvres pincées alors qu'il ouvre les yeux enfin. Il a mal, il a l'impression que son dos est en feu, laissant l'incendie se répandre dans sa colonne vertébrale. Il se rappelle du couteau, Leon arrivant avant que son attaquant ne puisse lui prendre la précieuse ambre. Mais la douleur n'est pas celle d'une plaie. Il peut sentir quelques choses bouger sous sa peau, s'accrochant à sa colonne vertébrale et laissant Luis crier alors qu'il guérit.

 

Ses yeux se lèvent vers Leon, essayant de demander ce qu'il a fait mais une toux et du sang est la seule chose qui sort de ses lèvres. L'agent sursaute en croisant son regard, se précipitant pour l'empêcher de tomber après une courte seconde qui lui fait craindre le pire.

 

Sa main fouilla sa poche mais ne trouva rien. Le nouvel homme de main de Saddler aurait pu le prendre. Mais quelques choses bougent en lui, et il peut sentir comment déjà plusieurs choses changent en lui. "Leon ... Sanchos sais-tu ce que tu as fait ?" La voix de Luis tremble.

 

Leon ne dit rien, le tenant seulement alors que le corps de Luis guérit et que l'homme comprend son silence. Luis laisse sa tête reposer contre l'épaule de Leon, le parasite en lui finissant de les guérir et de s'installer dans son organisme.

 

Leon ressert sa prise sur l'ancien scientifique, fermant les yeux en sentant les sursauts de larme. Leon veut regretter, mais si cela peut lui sauver la vie, c'est un choix qu'il devait prendre.

 

"Pourquoi ? Sais-tu ce que tu m'as donné est l'une des choses les plus précieuses que j'ai pu prendre à Saddler ? Il ne va pas être heureux de voir que tu l'as gâché sur moi." Tente de rire Luis, mais son rire est trop sec avec un visage encore blanc, la peur grandissant. Cette chose est en lui maintenant, s'accrochant à sa chaire et sans doute commençant à le faire muter bientôt.

 

"Je ne l'ai pas gâché sur toi, je ne pouvais pas te laisser mourir." Il avait trop de personne qu'il n'avait pas pu aider. "Nous allons te le retirait, comme les nôtres. On a juste besoin de trouver Ashley." Le plan n'as pas changé. Leon aide Luis à se relever et il n'aurait qu'à retrouver Ashley pour mettre fin à toutes ses horreurs.

 

"C'est trop tard pour moi. Cela ne peut pas être retiré. Ce n'est pas ... C'est une reine. Comme le Plagas de Saddler. J'ai déjà dû commencer à changer." A la manière dont Leon regarde ses yeux, Luis sait que c'est trop tard. Ce n'est pas des iris rouges qui regardent avec appréhension Leon. C'est doré, chaud et brillant. Loin de ceux fois des villageois ou ceux argentés de Saddler.

 

Ce n'est pas bon signe pour autant. "On va trouver une solution. Je te préférais ainsi que mort." Grogne Leon, passant le bras de Lui autour de ses épaules pour marcher et continuer leur route. Il sait comment l'infection peux fatiguer le corps.

 

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 Il est heureux. Jaskier se le répète encore et encore, ne semblant pas y croire. Il est heureux, malgré tout ce qu’il avait traversé. Sauver les elfes et les non-humains était bien.C’était la meilleure chose à faire. Peu importe si Jaskier ne devenait qu’une façade, un cadavre animé par le sombre et mystérieux bécasseau.
 
Tant pis si Geralt et sa sorcière jouent à la famille heureuse avec leur fin de contes de fée. Il n’avait pas besoin d’eux. Le bécasseau était naît sans eux, et n’avait aucune attache. Quand quelqu’un est venu pour des informations, la colère du bécasseau brûlait comme sa peau alors qu’il crachait sa colère.
 
Que Geralt aille se faire foutre, qu’il rejoigne sa famille et tous ceux qui ont tenté de le briser et de lui faire du mal. Il avait quitté sa famille pour avoir tenté de le brider, pour l’avoir battu et hait pour quelque différence.
 
Même alors qu’on le torturait pour vingt ans de compagnie qui n’avait jamais été apprécié, toujours la source de blâme. Il n’avait été que ça à ses yeux, et maintenant Jaskier ne pouvait que blamé le loup blanc pour cela.  Comment son amitié n’avait fait que le blesser. Encore et encore.
 
Il allait se battre pour avoir lui aussi sa fin heureuse. 
Pour arrêter d’être toujours blessé. C’était sa promesse en tant que Bécasseau. A défaut de le préserver de la douleur, empêcher les autres de souffrir. Ils étaient tous idiot de rechercher encore et encore l’oiseau bleu du bonheur, une fin heureuse. 
 
C’était sa faiblesse. Jaskier en avait conscience. Il avait besoin de contact, de se sentir aimé pour être heureux. Il recherchait une forme de confort. C’était ce qui l’avait fait s’accrochait à Geralt, fuyant la violence de sa famille pour quelques goutte d’humanité, d’amour et de camaraderie. 
 
La fidélité était malgré tout sa grande qualité.
Même blessé, il ne voulait pas trahir les secrets de Geralt. Jusqu’à qu’on le casse. Cela avait été rapide, quelques mots, et assez de magie pour montrer comment chacun des secrets leur était inutile, c’était une ruse crier quelque chose avec la voix de Geralt, comment il avait été vendu et laisser pour compte, un mensonge continuer ce petit bout que la montagne avait seulement enterré.
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