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allenkune

May 2024

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🎃Pour Plume 31 🎃
Thème 
Illusions ou réalités : où l'on ne sait pas trop ce qui est vrai ou faux, surnaturel ou pas, hallucinations et visions avec questionnement sur sa folie.

C'est en sursaut que Jonathan se réveille. Il peut encore le sentir rampé sous sa peau, glisser et mordre sa chaire. Cela n'est qu'une sensation fantôme, une illusion de son esprit. Si l'un de ses insectes mangeurs de chaire était encore là, sous sa peau, Jonathan n'aurait pas le temps de se poser la question si c'était réel ou non. 
 
Il serait en train de  se débattre et griffer sa peau alors que ses maudites choses mangeront ses entrailles.
 
Mais parfois l'esprit refuse d'oublier, ou de comprendre qu'il rêve tout simplement. Cela le rend sans doute un  peu fou de ne pas réussir à se rappeler à chaque réveil que c'est fini, que le scarabée n'est plus qu'une tache sombre d'impact de balle quand Rick lui a tiré dessus . 
 
Ce n'était pas la meilleure chose à faire, mais cela avait marché et ils n'avaient pas le luxe d'agir autrement. C'était encore quelque chose de comprendre qu'une momie les poursuivait, ou fuir la menace de ses insectes anthropophages. 
Ils n'avaient pas eu le temps non plus de bander correctement les deux coupures. Mais Jonathan avait été surpris du comportement de leur nouvel ami. Ardeth avait sans hésitation déchiré une partie de sa tunique pour arrêter le saignement. 
 
Avec des gestes doux et pourtant précise, le tissu sombre doux malgré l'usure avait trouvé sa place contre la peau de son bras. Un bout de tissu pour sa main et l'autre pour son épaule. En attendant de meilleurs bandages et un instant pour soufflé et trouver un moyen de rendre à la mort ceux qui ne devraient pas être possibles de voir bien en chaire à leur poursuite.  L'homme n'avait pas oublié pour autant un instant les deux bouts de tissus sur lui. Il aurait été une femme, il aurait trouvé cela romantique et doux. 
 
Peut-être qu'il arrive déjà à trouver cela doux et charmant . Ou alors il a trop lu de romans pour y voir quelque chose de plus qu'un peu de gentillesse dans un moment où il en avait plus que besoin. 
 
Il passe sa main contre la cicatrice, ressentant encore un peu la sortie de l'insecte et ses pattes qui s'accrochait à lui pour le dévoré comme les autres. En fermant les yeux Jonathan peu aussi sentir des doigts de nouveau, nouant le tissu autours de son bras et s'attardant un peu plus que dans ses souvenirs. 
 
Soudainement ses joues semblent plus chaudes à cette pensée. 
Bien, au moins il ne sent plus le scarabée sous sa peau maintenant. Juste le souvenir de doigts doux et réparateur. 

 

Prompt Relation secrète ou amour secret

Evy ouvrit la porte sans même avoir à réfléchir, elle était chez elle après tout et elle connaissait assez bien son frère pour ne pas avoir à prendre la peine de frapper. Ils ne le transforment jamais, et ne l'avaient jamais fait. La jeune femme n'allait pas changer ses habitudes, surtout après avoir manqué de laisser sa vie lors d'une expédition et bien malgré elle. Les risques surnaturels étaient une nouveauté pour elle et ses frères.

 

Une nouveauté qui les laisserait profiter de leur maison avant de partir pour de nouvelle aventure. Il y avait encore tant à découvrir. Rick et elle-même ne pourraient pas rester très longtemps sans danger. Son frère pourrait parfaitement comprendre de plus. C'était de famille après tout.

 

En attendant le petit déjeuner était prêt et Jonathan tarder à se lever.

Quoi de plus normal que de s'assurer qu'il était bien réveillé ?

 

Evy ouvrit la porte, voyant son frère sursauté dans son lit. Cela lui fit froncer ses sourcils suspects. Il avait dû l'entendre arriver, comme à chaque fois et peut-être après avoir frolé le pire elle saute trop vite à des conclusions négatives, ses yeux cherchant un instant un possible danger ou menace. Mais l'homme était dans lit, ses mains accrochaient à son drap et le tirant maladroitement vers lui.

 

Oh, en vue de ses épaules nues elle pouvait comprendre sa gêne. Même si honnêtement ils avaient été dans la pire situation. Les tentes de fouilles n'offraient pas vraiment d'intimité. Mais elle ne demandait pas que Jonathan était se type d'homme à dormir dévêtu.

 

"Désolé, le petit- déjeuner est servie et je m'inquiétais. "Commença la jeune femme, observant son frère avant de voir un très léger mouvement et une touffe de cheveux noir glisser hors du drap. Evy ne put retenir son sourire. Finalement tout semblait parfaitement s'assembler.

 

"Vous pouvez nous rejoindre quand vous serez un peu plus habiller." Rit-elle, laissant Jonathan soufflé quelque chose qui fut étouffé par la porte rapidement fermée.

 

Prompt Domesticité : Ces moments simples de la vie de tous les jours dans un couple, les taquineries, les moments de tendresse et de complicité, les petites blagues qui ne font rire qu'eux, les mots doux associés, les câlins le matin, une tranche de vie dans la vie quotidienne d'un couple nouvellement formé ou pas !

Ardeth comprit que retournait chez lui serait compliqué un matin de février. C'était un matin comme tant d'autre, il avait commencé sa journée comme chaque jour au manoir Carnahan, qu'il refusait toujours d'admettre avoir emménagé de son propre grès. Et c'était ainsi que l'homme avait compris que partir serait difficile.

 

C'était quelque chose qu'on lui avait beaucoup répété. généralement comme menace contre les animaux sauvages. Ne donne pas de nom à un animal sauvage, ne t'habitue pas à lui au risque d'être incapable de t'en éliminer. L'homme avait impliqué cette doctrine à tout contacte, une sécurité pour son rôle et les dangers qu'il affronterait.

 

Une règle simple et sûre. L'homme était confiant de sa bonne conduite vis-à-vis de son credo.

En se leva ce matin néanmoins, il comprit qu'il ne l'avait pas suivi et qu'il était trop tard pour regretter tout attachement. Sans même s'en rendre compte il s'était enchaîné lui-même dans quelque chose qu'il avait appris à ne jamais approcher. Il ne savait même pas depuis combien de temps il glissait ainsi, se réveillant dans un lit qui n'était pas celui qu'on lui avait attribué, ne se révélait même plus d'excuse pour expliquer ce geste.

 

C'était la même chose pour le petit déjeuné. Normalement il mangeait en silence, appréciant le son de la vaisselle et d'un repas classique mais nourrissant. Avec les Carnahan le silence semblait difficile à garder, Evy prenant place en peignoir de chambre pour du café avant de retourner travailler, Rick la suivit en bien pire état. Le pire était sans l'ombre d'un doute Jonathan qui prenait place généralement à côté de lui ou en face de lui, débordant d'idée, de nouvelle découverte ou de n'importe quoi qui remplirait la pièce de bruit.

 

Ardeth était incapable de dire si cela avait été un jour incommodant ou s'il avait toujours caché de petit sourire derrière la nourriture. Cela aurait dû l'alarmer bien plus tôt. Mais l'homme en face de lui passa un bras autour de ses épaules et cela sembla suffire à faire taire réflexion.

 

Il mentirait en disant qu'il n'aimait pas ses déjeuners partager sur cette table. Il ne pourrait pas non plus mentir sur les promenades qu'ils avaient encore, Jonathan décidé à lui faire visiter la ville ou des lieux culturels. C'était des sorties qu'Ardeth aimait vraiment.

 

Il aurait dû se rendre compte à ce moment-là le risque qu'il prenait. Une fois que la domesticité apparaissait, il était bien trop tard pour reculer. Et pas seulement car faire marche arrière était difficile une fois emmêler, mais il était difficile, si difficile d'avoir envie de reculer une fois piéger.

 

❄️ Prompt Cocooning : On s'installe sur le canapé devant la cheminée et on passe un bon moment avec la personne qu'on aime, des amis ou la famille, ou bien on se protège du froid dehors et qui nous oblige à rester enfermés chez soi et à devoir se réchauffer de manière innocente... ou beaucoup moins !

Ce n’était pas un temps décent. Ardeth savait qu’ici les choses étaient bien plus froides que chez lui, mais il ne pensait pas qu’il ferait si froid.C’était juste horrible, le laissant presque tremblant et l’obligeant à renoncer à la moindre occasion de sortir. Il n’aurait jamais cru avoir une faiblesse si …honteuse.


Il devrait s’y habituer sans doute. Décembre était fini mais janvier se révélait encore plus froid. Prêt de la Manche il faisait froid jusqu’en mars, ne rassurant pas l’homme sur les basses températures qu’il allait devoir affronter. Il était tombé malade une fois, lui laissant claire qu’il ne voulait pas revivre ça. 


Jonathan lui avait alors proposé de rester avec lui dans le salon, confortablement installé avec un petit feu de cheminée, une couverture douce et usée en espérant que cela éloignerait le froid. Rick et Evie étaient sortis, prévoyant de nouvelles courses.


Ce n’était pas plus mal pensa Ardeth, laissant le feu et la couverture le réchauffé. Et peut-être aussi un peu Jonathan qui reposait à côté de lui, étrangement calme devant le feu, savourant sans doute comme lui la satisfaisante chaleur. Cela était sans doute les seuls bons côtés qu’il pouvait trouver à cette saison fraîche, une certaine tranquillité et confort d’être simplement sur le canapé, devant un feu de cheminée. La compagnie jouait sans doute aussi un rôle.


 

❄️ Prompt Le piège du gui : machinations de X et/ou Y pour conduire à un baiser sous le gui, tentatives (réussies ?) d'évitement, simple respect de la tradition (vraiment ?), ce qui peut déboucher ensuite de ce baiser .
❄️ Pour 
ploum31

Il ne s'applique pas beaucoup à la tradition anglaise. Ardeth savait ce qu'était le choc culturel, et il commençait à s'y habituer à Londres et l'Angleterre en général. Mais certaines choses pouvaient encore le surprendre, comme toute cette agitation pour l'hiver et la fin d'année.

 

Noël n'était pas une fête aussi universelle que le pensaient les Européens. Il était curieux des différences de festivités néanmoins. Ardeth devait bien s'occuper alors que les deux frères et sœurs l'avaient ramené avec eux. Malgré lui disait-il quand Rick ou Evie le lui demandaient, assis sur le canapé en les observant décorer un sapin. Ardeth ne s'impliquait toujours pas pourquoi ils décoraient un arbre à l'intérieur de leur maison.

 

Tout comme la chose que Jonathan accroche devant leur porte. Quand l'homme lui demanda à quoi cela servait, Jonathan se contenta de sourire en lui disant qu'il n'allait pas tarder à lui montrer. Cela l'amuserait même promit-il. Ardeth en doute mais il n'était pas à sa première excentricité et alors il attendit.

 

De toute évidence cela semblait être un jeu, et Jonathan était heureux de lui présenter cette nouvelle chose. Il suffisait de se tenir sous le gui détaché sur l'encadrement de la porte lui expliqua Jonathan en s'avançant, attendant qu'il l'imite.

 

Une fois fait, l'homme sourit en disant que maintenant ils étaient piégés. Ardeth fronça les sourcilles, relevant les yeux vers le gui puis vers l'homme sans vraiment comprendre. Pour se libérer il suffisait d'une toute petite chose, un baiser !

 

Ardeth entend quelqu'un rire, Rick assistant visiblement à cette scène. Ou se jeu, tradition ?

 

Malgré tout l'homme s’y plia, laissant le sourire de Jonathan disparaître sous la surprise. Ils étaient maintenant libérés, d’après se qu’il avait comprit du piège du gui mais avant de pouvoir s'écarter Jonathan lui saisit le bras. “Deux baisers… Il faut deux baisers finalement pour être libéré du gui.” Souffla timidement Jonathan, les joues terriblement rouges.

 

Sans grande discussion, Ardeth s’y plia une nouvelle fois et Rick rit plus fort en voyant le visage rouge de son ami.

 

❄️ Prompt Cocooning : les pieds au chaud devant la cheminée, une tasse de thé, de lait de poule ou de chocolat chaud entre les mains, un plateau de biscuits ou de guimauves pas loin, recouvert d’un plaid ... Moment de détente, en solitaire ou accompagné, peut-être propice à des confidences.
❄️ Pour ploum31

Jonathan aimait l’aventure mais il était agréable de se poser et de profiter du confort de sa maison. Surtout quand il commençait à faire froid dehors et que même les plus courageux délaissaient les rues. Que se soit à cause de la brume matinale, le verglas ou les restes de neiges qui s'accumulaient sur la chaussée.

 

Il était plus agréable d’être devant la cheminée, et d’observer la fraîcheur de la matinée de décembre depuis le canapé du salon. Sans doute qu’un jour ils exploreront des espaces de neige sans fin, peut-être même la Sibérie ou la Chine ?

En attendant le feu crépité et des nuages d’un blanc éclatant se regrouper dans le ciel, signe de neige à venir qui donnait à Jonathan l’envie de rester confortablement installer devant le feu de cheminée.

 

La tasse de vin chaud n’était qu’une petite chose de plus. L’odeur du bois chaud se mêlant à celle de l’alcool et des épices. L’homme bourdonné de joie et observait l’assiette de biscuit sur la table basse, se demandant comment il pouvait passer une matinée plus merveilleuse.

 

Ardeth à côté de lui semblait moins heureux de l'arrivée de l’hiver. L’homme venait du désert, et le froid anglais ne semblait pas lui être agréable alors qu’il acceptait l’offrande d’une couverture et d’un feu de cheminée. L’homme ne disait rien alors que Jonathan se collait contre lui, souriant dans sa tasse de vin chaud en profitant de cette occasion pour s’approcher un peu plus de l’autre homme.

 

Pour : [profil personnel] ploum31

Thème : Silence angoissant. Quand le silence prend une tournure inquiétante, l’angoisse qui monte, le cadre qui peut ne pas aider ou peut-être parce que la personne craint d’être prise sur le fait… que ses inquiétudes se révèlent fondées ou non.

 

Jonathan s’accrochait nerveusement à Ardeth, observant avec horreur l’insecte que venait de tuer Rick. Les échos du tir s'estompent, laissant un silence gênant alors que Jonathan ne lâchait pas sa prise sur l’homme du désert. Rick était parti avec un soupir une fois le scarabée explosé sur le sol, les deux hommes restant immobiles dans un profond silence.

 

Jonathan ne peut s'empêcher de fixer les restes explosés du scarabée bleu foncé, avalant difficilement alors qu’il sentait encore les pattes de cette chose sous sa peau. Il a envie de vomir, sa prise se resserrant sur le bras d’Ardeth. Il savait que cette sensation de pattes sur ses muscles ne partirait pas avant de longues années.

 

Le contacte doux contre ses doigts étaient le seul confort qu’offrait le silence alors que Rick était déjà passée à autre chose. Ce n’est que difficilement qu’il lâcha Ardeth, approchant d’un pas pour contempler avec craintes l’insecte qui venait de sortir de sa chaire.

 

Il avala difficilement, tenant son membre blessé et n’osant regarder la plaie ouverte dans la fuir de l’insecte. Il avait l’impression de sentir d’autre insecte sous sa peau, rampant et grouillant dans son propre corps. Tenir l'appendice blessé plus près de sa poitrine était une faible défense contre les coléoptères carnivores que le groupe avait non sans mal réussi à fuir. Une horrible réalité que le silence renforcé alors que le sable du désert autrefois admiré et désiré devenait une source d’horreur.

 

Jamais il n’aurait cru se retrouvait dans une situation si … dangereuse mais d’une manière que ni lui ni Evy n’avait pensait avoir à faire en découvrant cette tombe. Le silence semblait rendre la situation encore plus horrible quand il ne trouvait rien à dire pour combler l’air et se rassurer.

 

Il aurait dû se douter du danger alors qu’une momie vielle de plusieurs millénaires s’était réveillé d’entre les morts. Dans quel genre de chose ils étaient tombés ?

 

Un son de déchirure de tissu résonna, brisant le lourd silence et ne manquant pas de faire sursauter l’explorateur curieux. Jonathan serrea inconsciemment sa main autour de son poignet, toujours contre sa poitrine alors qu’il se tournait vers son ami.

 

L’homme du désert tenait dans ses mains un bout de tissu noir, s’approchant de lui confiant. Jonathan l’avait presque oublié dans son silence oppressant.

 

"Tu es toujours blessé." Commença Ardeth, sa voix toujours aussi douce. "Nous ne voulons pas que cela s’infecte mon ami." Expliqua l’homme, écartant prudemment la main de Jonathan de sa poitrine et encourageant ses doigts à s'ouvrir une fois de plus non plus pour ouvrir à la hâte la peau mais soigné les dégâts provoqués plus tôt dans leur panique.

 

Jonathan n’hésita qu’une courte seconde avant de faire confiance à l’homme, dépliant les doigts collant de sang. Il avait presque oublié malgré la douleur que la plaie était encore vive. Du son sang encore chaud et humidifiant sa main et la plaie qu’il sait ne pas être belle. Il n’était pas inconnu aux blessures légères, même si la douleur et le sang lui donne envie de vomir malgré les années. Ardeth caressa sa peau de manière apaisante alors qu’il étudiait la blessure d’un œil critique. Cela lui semble convenable, lui laissant enrouler un morceau doux et sombre de ses propres vêtements autour de la plaie ouverte dans la main de Jonathan, la maintenant en place pendant un moment avec une légère pression désagréable.

 

Délicatement il entoura sa main de tissu, les mouvements lents et soignée pour ne pas offrir plus de douleur à l’homme. Jonathan l’observait, son attention focaliser sur le visage de l’homme et ses mains. Enfin la pression retombe, oubliant presque que peut-être une momie vielle de trois milles et des insectes mangeurs de chaire pouvait surgir de nouveau. C’est presque apaisant, après avoir dû courir, battre et fuir.

 

Ardeth serrait le tissu pour maintenir la pression sur la coupe encore suintante, la douleur est tolérable maintenant, même si Jonathan n’y prête plus attention, trop occuper à voir l’homme finir panser sa plaie en frottant la peau pour chasser l’inconfort et la douleur. Cela semble surréaliste.

 

Jonathan regarde le bout de tissu et sa main, toujours surprit que l’autre homme est déchiré ses propres habits. "Merci" Murmure t-il sincèrement. L’homme fredonne quelque chose, semblant satisfait de son bandage de fortune en terminant par un nœud.

 

Sa prise sur sa main ne faiblissait pas, Ardeth inspectant la main blessait de Jonathan avant que son regard ne monte vers les yeux de Jonathan qui détourna les yeux gênaient. Cela faisait longtemps qu’une personne ne l’avait pas regardé comme ça. Il n’aurait pensé qu’il n’y aurait eu que sa sœur pour se soucier de lui. Il n’y avait eu que sa sœur avant. Juste lui et Evy à parcourir le monde. Et maintenant un bel homme aux cheveux noirs et venu du désert le regarder et s’occuper de ses plaies.

 

Que pouvait-il faire face à cela ? Jonathan n’était qu’un homme.

 

"Votre épaule?" Ardeth fait un signe de tête à la deuxième blessure, sortant Jonathan de ses pensées.

 

"Ce n’est rien." Ce n’était pas complètement faux, avec les évènements il avait complètement oublié la coupe que lui avait fait Rick en tentant de l’aider. Jonathan n’eut pas l’occasion de reculer que les mains fermes d’Ardeth quittait sa main pour glisser vers son cou et son épaule.

 

Avec un soupir Jonathan le laissa faire, espérant que son cœur battant ne pouvait pas être entendu alors que l’autre homme avait ses mains sur sa poitrine. Pourquoi il avait si chaud soudainement ? Ardeth inspectait juste sa blessure, les mains sur son torse, sur sa poitrine. De manière tout à fait respectueuse alors qu’il inspectait sa blessure, malgré l’étrange chaleur qui se dégageait malgré les tissues. Il n’avait jamais été aussi heureux d’être loin de ses yeux de sa sœur, sachant que jamais il ne pourrait survivre à ses taquineries.

 

Sans doute que Rick serait prêt à déchirer sa chemise pour panser ses plaies, et il aurait sa revanche sur sa sœur. Il n’aurait pas à se sentir si perdu et ne sachant pas pourquoi ses joues devenaient rouges et brûlante.

 

Mais pour le moment ils n’étaient qu’eux deux, oublier Rick et leur situation alors que leur poitrine se touchait presque. Laissant un silence cette fois-ci agréable combler le reste alors qu’Ardeth rafistoler Jonathan en déchirant ses tuniques et créer en bandage que Jonathan touchant timidement sans trop savoir pourquoi il avait soudainement si chaud.

 

Pour :  [personal profile] ploum31

Thème : Esprit, es-tu là ?Tout ce qui a trait aux fantômes, maisons et autres bâtisses hantées, tentatives (réussies ou non) de communication avec l'au-delà, rituels pour calmer les esprits en colère ou les aider à s' en aller

 

Ardeth fronça les sourcils, observant avec un mélange de curiosité et d’incrédulité se qui était en train de se préparer dans le petit salon. Ce n’était pas la chose la plus étrange qui lui était présenté. Il avait déjà vu Londres et ses ruelles, des bâtiments qu’il n’avait pas l’habitude de voir autrement que sur des photos délaver, une population qui se tournait sur son passage pour l’observer curieux. Il y avait aussi les différentes manières et coutumes.

 

Que se soit à pied ou derrière les vitres d’une voiture, il avait fini par s’habituer aux habitations serrées contre les autres, des cheminées à l’humidité qui rendait sa peau moite, les filets grisâtres qui sortaient des usines ou des toits, l’odeur des rues de marchés ou celle des taudis.

 

Cela n’avait pas été très facile. Il avait été malgré lui emporté par l’étrange troupe dans un pays qu’il ne connaissait pas. On pouvait dire qu’il avait été convaincu par une certaine étreinte. Il avait dû s’habituer à des structures de pierre et de métal et leur fumée sombre, aux routes pavées parfois larges, parfois étroites. Ainsi que ses occupants qui pouvaient noircir soudainement la vue avec les différents véhicules et les piétons. Progresser pouvait y être difficile, mais Ardeth avait fini par s’y habituer, tout comme le manque de végétation. Pas que la flore et faune anglais soit réconfortante, toutes aussi mystérieuse que le reste à ses yeux, mais son absence était marquante dans une ville qui se voulait moderne mais paraissait simplement étouffante pour un étranger.

 

Il comprenait mieux pourquoi les O'Connell avaient besoin de partir, d’explorer le monde et respirait l’air frais loin des usines qui crachait leur déchet dans le ciel et les nuages toujours gris et pluvieux.

Pourtant il ne pouvait pas non plus dire que la vie ici était désagréable, étrange néanmoins.

 

Il tourna la tête vers Jonathan et hésita un instant. Plus qu’un peu étrange. Il n’était pas tout à fait familier encore avec les différentes fêtes et les différentes activités qu’aimaient les Anglais. Mais il pouvait dire que se que Jonathan prenait plaisir à installer n’était sans doute pas une activité normale. Du moins pas aussi coutume qu’il ne lui avait expliqué.

 

L’homme avait toujours été le plus extravaguant de la fratrie d’après sa sœur. Ardeth n’avait aucun mal à la croire alors qu’il le voyait autours d’une étrange table bancale. Il avait assez écouté l’homme bourdonné un mélange étrange de fait historique et de questionnement excité pour comprendre que ce n’était pas un jeu tout à fait ordinaire. Ni même un jeu pour certain.

 

C’était un mélange assez confus, malgré les explications de l’homme sur cette pratique de mensalegaortition divinatoriae, qui s’apparentait à des tables en pierre de divination. Ardeth avait à peine écouté le reste, se perdant dans les descriptions de l’homme bien trop heureux de partager son savoir.

 

Il n’était pas vraiment tenté de faire quoique se soit lié au spiritisme. Il avait assez de revenant à son goût, même s’il doutait de l’efficacité de la table brêlante. Jonathan lui-même ne semblait pas convaincu que cette chose puisse appeler le moindre esprit, mais c’était une sorte de jeu. Quelque chose de plus à faire découvrir à l’homme exotique comme la fête nationale, noël ou même pâque.

 

Et Ardeth comme à chaque fois l’observait curieux et avec un brin d’inquiétude mais ne pouvait pas dire non. Cela n’avait rien à voir avec les yeux débordant de joie de Jonathan.