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allenkune

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 Prompt : Lèvres qui s'effleurent, baiser qui ne s'assume pas

Liam dormait encore quand Kavo ouvrit les yeux. Ce n'était pas vraiment surprenant, surtout dans une chambre d'auberge. L'homme se couchait très tard en ville, et dormait plus longtemps en représailles. Cela laissait du temps au démon pour réfléchir tout en gardant l'homme à côté de lui.

C'était à chaque nouvelle ville une source d'inquiétude et d'émerveillement. Mais c'était bien mieux avec l'homme dans leur chambre et loin des autres. Que se soit à cause d'un possible danger ou d'une longue séance de découverte.

Le matin avait la chance de ne lui offrir aucune inquiétude. C'était bien. Reposant même pensant Kavo avec le sourire.

Son attention se redirigea naturellement vers l'homme endormi, souriant derrières ses cheveux. Endormie l'homme semblait encore plus beau. Et il n'y avait plus non plus tous ses sous-entendus sexuels. Malgré tout ses mots et suggestions résonner dans son esprit. Il pourrait juste se baisser et ... Cela ne serait pas bien.

Il se penchait facilement au-dessus de l'homme, quelque centimètre les séparant seulement. Il n'aurait qu'à bouger légèrement et leur lèvre se toucherait. Juste un simple petit mouvement mais cela était déjà trop. Bien trop pour le pauvre démon qui reculait, soupirant en prenant place sur le sol et attendant que Liam ne se réveille pour savoir le programme de leur journée.

 

Prompt Séduction : Quel est le plan de séduction ? Mots doux, repas, phrases clichés de drague, ou est-ce que la séduction est plus subtile ?

Quand Liam sourit, Kavo savait que l'homme avait une idée en tête et que cela ne lui plairait pas. Le démon pouvait presque sentir la malice et la convoitise qui se glissait autour de son sourire, les idées fleurissant déjà dans son esprit et donnant envie à Kavo de disparaître dans l'ombre.

 

Il connaissait sans mal se sourire, Liam l'avait presque à chaque fois qu'il s'ennuyait et que ses yeux se portaient sur une personne qu'il convoitait. Kavo sursauta presque, sachant qu'ils étaient seuls, prenant une pause pour la nuit. Il n'aimait pas se sourire et ce que cela promettait.

 

"On est loin de tout Kavo. Personne ne pourra nous déranger si jamais on ..." Commença Liam, riant sous cape en voyant le démon redressait brutalement la tête.

 

"On cherchait le repas ?" Proposa Kavo avec crainte.

 

L'humain se contenta de faire un signe négatif de la tête avec le sourire. "Non, je pensais plus à une manière de faire plus connaissance."

 

Aussitôt Kavo sentie ses joues chauffées, sa queue bougeant nerveusement à côté de lui. C'était une réaction vraiment amusante. Normalement les gens étaient toujours ravis ou alors l'ignorait. Mais jamais sa cible serait gênée et nerveuse.

 

"Tu es vraiment le seul à réagir de la sorte." Pensa Liam à haute voix avec le sourire un peu plus doux, semblant voir comment les joues de son compagnon devenait rouge. "Tu ne voudrais même pas m’offrir un baiser ?" Demanda de manière taquine Liam, riant quand Kavo bafouilla un mélange de non et de demande d'arrêt.

 

Ce n'était pas grave. Liam sourit juste en se préparant à une autre méthode de séduction, peut-être plus douce ?

Il sentait néanmoins un petit bourdonnement étrange en voyant Kavo agir de la sorte, son sourire de plus en plus doux et moins taquin.

 

Pour : Wilwywaylan

Rating : T

Personnage : Raoul(/)Le Persan

Thème : Déguisements

 

Il y avait du monde. Chacun cachait derrière un masque et un costume. Raoul observait le monde glissait, chacun trop occupé par la fête pour voir autre chose que ce qu’il voulait. Le drame de la dernière soirée n’avait rien arrêté aux envies de fêtes et de fantaisie.

 

Peut-être même qu’ils attendaient un nouveau drame ? Raoul ne savait plus quoi penser avec son cœur encore douloureux et les évènements récents. Il avait l’impression de ne plus pouvoir avoir confiance en quiconque quand toutes ses actions avaient si mal fini.

 

Tout ce qu’il savait été que malgré l’accident du lustre puis la disparition sur scène de la chanteuse principale, la foule revenait encore et encore.

 

Ils attendaient sans doute que la mort ne revienne de nouveau, que se soit sous une forme ou non physique, comme si l’homme n’était qu’un monstre de foire. Pour Raoul il était clair qu’il n’était qu’un homme parmi tant d’autre. Peut-être même mieux que certain présent et vêtu de ses masques aux traits fantaisies et costumes colorés.

 

Finalement cette fête n’était qu’une pièce de théâtre, une nouvelle représentation de la part de l’Opéra Populaire qui s’amusait à remplacer les acteurs et artistes par des représentants plus réaliste et vivante que les personnages habituels.

 

Cela en était trop pour le vicomte qui préféra glissait vers l’un des balcons pour un peu d’air frais. Il aurait préféré ne pas venir, laissant son malheur s’oublier dans ses documents plutôt que de revoir dans l’opéra l’ombre de Christine. Ses mains se tenaient nerveusement à la balustrade, observant le vide qui se perdait dans la nuit.

 

"Raoul ?" Appelant doucement une voix qu’il connaissait très bien. Il y avait toujours de l’inquiétude dans sa voix généralement. Il avait connu Erik après tout. Mais il ne pensait pas en se tournant que son inquiétude était due qu’à l’homme.

 

Sa prise sur la balustrade se resserra. "Nadir, je ne pensais pas vous croiser ici. Erik n’a pourtant pas prévu de sortir n’est-ce-pas ? " Demanda poliment le jeune homme, ses yeux tombant de nouveau vers le vide. Il n’était pas encore prêt à les revoir, pas encore et peut-être même qu’il ne serait jamais prêt à cette vue.

 

"Non, je suis ici seulement pour vous mon ami." Dit prudemment l’homme en s’avançant, laissant tomber son masque qui alourdissait ses traits. Raoul préférait garder le sien, offrant une maigre protection qu’il n’était pas près de laisser. "Je pensais que vous auriez besoin de compagnie." Souffla timidement l’homme, prenant place à côté du jeune homme désabusé.

 

"Votre compagnie est tout ce qui me reste mon ami." Complimenta Raoul, s’éloignant enfin de la balustrade et du vide. "Et j’ai peur d’en devenir avare et d’en désireux plus." Il n’avait plus que ça, plus d’amour à espérer ailleurs et un soudain sentiment de solitude qui le laissait perdu.

 

"Cela ne me dérange pas d’en donner plus." Répondit le Persan.

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