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 ❄️ Prompt : Faire ses propres traditions de Noël : aller chanter chez les gens ? Faire du parkour ? Rouler dans la neige ? Tout est permis ! 
❄️Pour wilwywaylan

La pièce est comme toujours une réussite. Un mélange parfait d’art et d’une certaine magie. Raoul savait que c’était un long travail pour arriver à jouer aussi bien des personnages parfois si loin du réel, de laisser la musique guider les pas des danseuses ou bien le chant des chanteurs. Et bien sûr Christine était celle qui maniait le mieux cet ensemble harmonieux.

Elle était le centre de la pièce, la perle qui sublimait l’ensemble déjà travailler. Raoul souriait simplement en voyant la jeune femme marchait sur scène, dansant et chantant au milieu d’un décor fait avec soin. Oh, c’était un dernier spectacle assez plaisant.

La plupart du public ne prenait pas la peine de l’admirer. On venait au théâtre ou à l’opéra pour se faire voir, pour habiller une conversation importante et parfois pour trouver une compagnie pour la nuit. Le jeune vicomte le savait presque de première main. Les fêtes de fin d’année d’aider sans doute pas un public déjà dissipé.

Raoul soupira, n’aimait pas réfléchir à l’organisation à venir. L’opéra populaire était malheureusement fermé pour les fêtes, et cela le ramenait durement vers ses obligations. Ses nuits à l’opéra étaient un moment de calme dans son travaille. Un instant loin de plusieurs attentes et de la fatigue de la vie en société.

La box numéro cinq était devenue malgré lui un cocon confortable loin des autres. Même si sa famille serait horrifiée de ce genre de propos. Raoul savait qu’il était plus agréable pour tout le monde que sa bouche reste parfois fermée.

Malgré tout … Cette représentation était la dernière de l’année, le rendant morose et l’empêchant de profiter intégralement du spectacle.

"Vous semblez affreusement résigner. La pièce est-elle si ennuyeuse pour lasser le mécène de l’opéra de marbre?" Résonna une voix bien trop proche de son oreille, laissant l’homme sursauté avant de se tourner vers l’occupant principale de loge.

Du moins l’occupant original de la box numéro cinq. Raoul commençait à lentement en faire sa loge.

"Oh, non monsieur. La pièce est comme toujours plaisante et choisit avec soin. Je n’aurais jamais cru qu vous l’aurait autant aimé." Dit-il poliment. Omettant que sans doute les managers furent forcés malgré eux de se plier aux désirs du fantôme une nouvelle fois. "C’est malheureusement la saison j’en ai peur."

Il aimerait être déjà en janvier, et laissait tomber cette angoisse.

Christine commence chanter, pleura la lune pour le triste sort de son amour. Sa voix est comme toujours magnifique, jouant parfaitement l’esprit de l’eau et son amour fou. " La pièce est vraiment belle, et elle fut travaillé avec soin." Répond sincèrement l’homme. Rusalka était une belle pièce, et assez moderne pour surprendre même les grands amateurs d’opéra. Elle n’avait pas encore été jouée ailleurs, malgré que l’opéra de Marseille semblait déjà s’entraîner à la jouer pour l’année à venir.

Une triste histoire d’amour, qui fini tragiquement comme souvent dans l’art et les représentations. Il a assisté à plusieurs des répétitions, il avait pu voir l’œuvre passer du texte à une représentation émouvante. La dynamique de l'œuvre est intéressante. Le premier acte contenait quelques crescendi qui reflètent l'amour naissant entre Rusalka et le prince. Les accords reflétaient bien l’amour et la tentaient, et le péché parfois mortel. En revanche, au deuxième acte, les accords majeurs étaient toujours interrompus par une suite d'accords mineurs, annonçant la tragédie à venir. Annonçant la mort. Et Raoul savait se qui allait arriver au troisième acte.

"Je ne pensais pas que vous l’aimerez pour être honnête." C’était une offre de paix que d’importer à l’homme des pièces de théâtre pour la plupart à peine traduites. Il ne savait pas si cette pièce était un message ou non en réponse. "Je devrais sans doute me sentir triste de n’être qu’une princesse étrangère peu glorieuse." Rit Raoul, laissant l’homme prendre place à côté de lui.

"Ce n’est qu’une pièce d’opéra." Grogna l’homme alors que Christine disparaissait de la scène. Il était toujours dommage que la jeune femme ne puisse pas être avec eux. La chanteuse principale pouvait difficilement s’absenter de la scène. Bien qu’elle regarderait souvent la box cinq comme pour s’assuraient d’avoir toute leur attention. "Mon monde heureusement ne tourne pas qu’autour de vous."

"Je me sens mal pour Rusalka." Avouait Raoul. "Un cœur brisé est sans doute le pire des blessures que l’on peu avoir."

"Vous êtes trop tendre vicomte." Dit Erik.

"Sans doute monsieur." Accepta t-il, espérant que cela ne soit pas une insulte sincère.

Le silence tombe dans la petite cabine, la musique et le spectacle continua alors que le père de la nymphe se lamente du sort qu’endure sa fille et de la tromperie du prince. L’histoire était si triste. Un esprit des eaux tombant amoureux d’un prince, offrant sa voix et sa magie à la sorcière Baba pour vivre son amour. Puis la tromperie du prince, et la malédiction de damnation.

"Pour être honnête ma morose est dû à cette dernière représentation. La triste réalité que l’Opéra populaire va fermer.J’aimerais qu’il soit de tradition d’aller à l’opéra pour noël au lieu de ses longues cérémonies et convivialité de façade." Soupire l’homme. "De plus je me sentirais sans doute bien seul sans vous deux."

Il n’était pas jaloux de savoir Christine entre les mains de l’autre homme. Elle continuait de lui sourire et de l’aimé, alors Raoul se plier à ses demandes. Cela lui permettait de mettre fin aux menaces et recevoir un semblant de compagnie dans la box du fantôme. Peut-être même une bonne entente entre eux ? Raoul serait sans doute mal à l’aise mais il aimerait bien recevoir un peu plus de cette sympathie.

Mais Noël aller signifiait être loin d’eux, et étouffé par un monde de faux semblant qui le dépasser complètement.

"Cela devrait l’être. Il est déplaisant de voir l’opéra fermé."

"Plus personne pour vous écouter vous plaindre et plus de managers à tourmenter ?" Plaisanta Raoul, et il jura avoir vue la partie visible de la lèvre de l’homme se relever en réponse. "Peut-être que je devrais m’éclipser. Je doute que quiconque mise à part ma famille ne remarquerait ma présence ou non."

"Je ne pourrais pas offrir un grand repas, a peine un petit apéritif dînatoire sans doute pas adapter à vos exigences."

"Un morceau de pain me suffirait amplement, tant que je peux passer du temps avec Christine et toi." Répondit avec le sourire le vicomte. Cela semblait un peu étrange a ses propres oreilles. "Mais je peux vous importer assez pour faire un petit repas pour nous trois."

"Cela semble … acceptable." Accorda Erik, et cela fit sourire le vicomte.

Ils devraient en parler à Christine, mais sans doute que la jeune femme serait heureuse de les avoirs tous les deux pour elle. La conversation sembla se finir sur cet accord, chassant la tristesse de Raoul et le laissant profité de la pièce qui arriver à son dernier acte.

Peut-être que cela pourrait même devenir une tradition entre eux, laissant les sous-sols clandestins de Paris les accueillir alors que Christine chanterait pour eux, et eux seul, sous l’accompagnement au piano d’Erik et le repas apporter par Raoul.

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