👻Pour Javert 👻
Thème Possession, dépossession : La dé/possession et perte/prise de contrôle sous toutes leurs formes: possédé-e par un démon/fantôme, sous le coup d'un sortilège, hypnotisé-e de force ou de manière consentie, mais aussi possédé-e par une obsession, possédé-e par un amour ou une haine presque oppressante, possédé-e comme on "possède" un être cher, dépossédé-e comme on l'est après avoir tout perdu...
Thème Possession, dépossession : La dé/possession et perte/prise de contrôle sous toutes leurs formes: possédé-e par un démon/fantôme, sous le coup d'un sortilège, hypnotisé-e de force ou de manière consentie, mais aussi possédé-e par une obsession, possédé-e par un amour ou une haine presque oppressante, possédé-e comme on "possède" un être cher, dépossédé-e comme on l'est après avoir tout perdu...
Son receveur dort, épuisé par la journée et laissant ses membres être posé maladroitement sur son lit. La couverture le couvre presque totalement, le gardant dans un cocon chaud alors que la nuit est glaciale. La journée a été difficile. Mais Henri semble détendu dans son sommeil. Il sera encore plus beau bientôt, quand il sera marqué comme sa dernière victime. Sullivan veut le toucher et l'avoir, mais ce n'est pas encore le moment. Bientôt il sera son Vingt unième, le receveur qui lui permettrait de retrouver sa mère et plus encore.
Il a hâte de tracer sur sa peau sa marque, sa mère lui promet même qu'il pourrait l'avoir pour lui seul, un cadeau et une récompense pour tout ce qu'il a fait. Il sera la dernière pièce d'un grand projet, et à lui. Sullivan commence à se sentir seul, mais mère compte sur lui. La récompense ne sera que plus belle après.
En attendant il l'observe, guette ses actions et est curieux quand il découvre son existence dans le journal. Parfois il s’autorise à plus. Cela lui suffisait pour le moment d'observer, il ne se lassera pas de voir son receveur. Mais un peu plus pour récompenser sa patience, un peu plus pour rendre les nuits d'Henry moins seules. C'est bien. Walter n'y voit pas le mal.
Et son receveur fondait contre son touché, se tournant pour ne rien voir mais semblant si désireux de plus, d'un peu de chaleur dans son appartement. Il y a quelque chose de beau, d'intéressant alors que la main de Walter touche son receveur et qu'Henry bouge pour s'y coller. Même dans son sommeil. Il est parfait.
Mère l'a bien choisi. Il est parfait, absolument parfais pour elle et pour lui.
Et bientôt, bientôt il pourra l'avoir. Il devrait seulement être un peu patient. Encore un peu, et son vingt unième sacrifice sera à lui pour l'éternité. En attendant l'homme n'est pas gêner de n'être qu'une présence invisible à ses cotés.
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